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42 années d’existence, de promotion, de sensibilisation et de défense des professions de la filière canine et féline. Les métiers du chien et du chat nécessitent des compétences associées au plaisir de travailler avec les animaux. Notre représentativité permet au SNPCC de participer au Dialogue Social et ainsi échanger avec les Partenaires Sociaux dans les différentes commissions liant les chefs d’entreprise et leurs salarié(e)s.

La vente de chiots et chatons en animalerie… – Interview du SNPCC pour le journal 20 Minutes

La vente d’animaux en animalerie sera-t-elle un jour interdite en France ?

La Californie a déjà fortement restreint la vente d’animaux de compagnie dans les animaleries. La Grande-Bretagne devrait suivre le pas. En France, aussi, certains poussent dans cette voie…

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En France, le sujet divise. A 30 millions d’Amis comme à la SNPCC, un syndicat d’éleveurs, on se dit pour. Le président d’Animalis invite, lui, à ne pas mettre toutes les animaleries dans le même panier.

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Il n’empêche, la vente d’animaux d’élevage dans les animaleries est de plus en plus fréquemment remise en question. En Californie, elle n’est même plus possible. Depuis le 1er janvier, les animaleries n’ont plus le droit de vendre des animaux issus d’élevage mais seulement de proposer des chiens, chats et lapins abandonnés dans des refuges.

Adopter plutôt qu’acheter

La Grande-Bretagne devrait rapidement se doter d’une loi similaire en interdisant la vente des chiens et chats de moins de six mois dans les animaleries. « Ce qui revient tout court à interdire la vente de ces animaux dans des animaleries puisque ceux qu’on y trouve actuellement, n’ont que rarement plus de quatre mois », note Daniel Meyssonnier, administrateur du Syndicat national des professions du chat et du chien (SNPCC) où il est en charge de la protection animale. Outre-Manche, cette nouvelle loi entrera en vigueur courant 2019, « probablement au premier semestre », indique Arnauld Lhomme, responsable des enquêtes au sein de 30 Millions d’amis.

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Porter un coup aux fermes d’élevages intensifs

L’autre objectif poursuivi par la Californie et la Grande Bretagne est de briser la chaîne d’approvisionnement des animaleries dont certaines se fournissent dans les fermes d’élevages intensifs. (…) « On retrouve dans ces fermes industriels d’animaux de compagnie les mêmes dérives parfois constatées dans les élevages agricoles intensifs, indique Arnauld Lhomme. Des cas de maltraitance, de surproduction avec des animaux entassés dans des cages, des bébés sevrés trop tôt… »

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Les éleveurs favorables, les animaleries inquiètes ?

Daniel Meyssonnier, dont le syndicat représente des éleveurs, ne nie pas qu’il y ait en France des élevages intensifs aux pratiques discutables. Tout comme il regrette que « des animaleries s’approvisionnent dans des élevages non-professionnels et/ou importent des chiens et chats venus des pays de l’Est ». Il verrait même d’un bon œil, lui aussi, que la France suive l’exemple californien ou anglais. « Elle ne mettrait pas fin au travail de nos éleveurs, explique-t-il. Il y aura toujours des familles pour chercher une race particulière de chiens ou de chats qu’ils ne trouveront pas forcément dans les refuges de leurs régions. Il faudrait alors les pousser à se rendre directement chez les éleveurs agréés, qu’elles puissent constater par elles-mêmes les conditions d’élevages, rencontrer les géniteurs, profiter des conseils des éleveurs… »

Pour Daniel Meyssonnier, la profession gagnerait de ce contact plus direct entre éleveurs et acheteurs, « notamment en permettant de faire le tri entre les éleveurs soucieux de bien faire leur métier et les autres ».

Jean-Philippe Darnault, lui, est contre l’interdiction d’animaux d’élevage dans les animaleries. Et pour cause, il est le président-fondateur d’Animalis, chaîne française d’animaleries créée en 1997. « Nous avons 42 magasins aujourd’hui, presque tous vendent des animaux de compagnie, précise-t-il. C’est une partie négligeable de notre chiffre d’affaires, mais si on nous retire ces animaux, nous ne sommes rien de plus qu’un supermarché et nous perdons notre raison d’exister. »

Jean-Philippe Darnault ne voit pas pourquoi les animaleries devraient toutes être rangées dans le même panier. « Il y a toujours des gens salissant leur profession, estime-t-il. C’est sans doute vrai dans les animaleries, cela l’est aussi dans les élevages ou les refuges. A Animalis, nous travaillons avec 55 élevages français, nous avons nos propres vétérinaires et nous sommes très régulièrement contrôlés par les agents de la Direction départementale de la protection des populations. Et si nous ne prenions pas soin de nos animaux, cela fait longtemps que nos clients et les associations de protection animale nous auraient épinglés. Et à juste titre. »

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Source, lien de l’article en entier : www.20minutes.fr

Fabrice Pouliquen – 10/01/2019

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